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QUALITE DE VIE ET SANTE EN VILLE

L’OMS a développé le concept "healthy public policy" en 1986, à l’occasion de la charte d’Ottawa. Le concept «santé en tout», selon lequel tout projet urbain doit prendre en compte la santé des habitants, met l’accent sur la diversité des facteurs qui influencent la santé et promeut l’intervention politique promotrice de santé.

 

Il est très regrettable que dans le plan directeur communal de  Genève 2020, seules des "considérations de santé publique traversent le plan directeur communal, sans être des mesures spécifiquement sanitaires". Si aucune mention n'est faite de l'impact d'une surdensification sur la santé humaine, le texte confirme  nos revendications qu'une "augmentation de la biodiversité et de la nature en ville auront des effets indéniables sur la santé".

Genève est connue pour son nombre de psychiatres, l'un des plus élevés de la planète, et du nombre de troubles psychiques liés au stress dont souffre sa population.  Aussi, l'impact que nous considérons dommageable du milieu urbain surdensifié sur la santé physique et psychique, grevé des coûts de la santé additionnels que ceux-ci génèrent, ne peut être négligé ou simplement considéré sous l'angle de la nécessité de densifier Genève afin d'y parquer son nombre croissant d'habitants. Ceci a un coût humain et économique non négligeable!

Aussi, nous soutenons qu'en présence d'une densité humaine déjà élevée, un projet de surdensification du quartier, qui plus est avec des immeubles prévus en quinconce, à l'ombre du Quartet et avec un "parc" lui-même à l'ombre ne sera que générateur d'une population encline au mal-être.

Notre vision est celle d'une Cité-Jardin de la Bourgogne où il ferait bon vivre et s'y délasser car réellement pensée pour le bien-être de ses futurs habitants.

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